Les méfaits des herbicides et autres substances hautement toxiques sont désormais prouvés : ils commencent par s'attaquer à la zone cérébrale vouée au vocabulaire.

The Watcher

Lundi 21 mars a eu lieu la première séance de notre nouveau Conseil Municipal, présidé, comme chacun sait, par le nouveau maire, Philippe Masson :

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Communes/Villebarou/n/Contenus/Articles/2016/03/23/Le-nouveau-conseil-est-en-place-2662558

23 personnes donc, les quatre représentants de l'opposition étant, après démission de Jean-Claude Bordeau et Jean-Christophe Desprès, Christine Épiais, Paul Gillet, Perrine Petit et Armelle Masson (aucun lien familial avec le maire).

D'emblée, nous remarquerons les absences de plusieurs conseillers de la majorité parmi lesquels, excusez du peu, trois adjoints sur les six qui ont été élus, à commencer par Thierry Bigot, premier adjoint au maire !

Trois adjoints absents à la première séance... ça commence bien !

Soupir...

The Watcher

Aujourd'hui, nous avons droit à cet article dans la NR :

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Communes/Villebarou/n/Contenus/Articles/2016/03/15/Philippe-Masson-installe-dans-ses-fonctions-2652874

En gros... on change de bocal mais on garde les mêmes cornichons !

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Vous vous demandiez, une fois les élections passées, ce que notre maire allait trouver pour importuner son successeur ?

N'ayez crainte, ses ressources dans ce domaine semblent illimitées !

Il a en effet programmé la cérémonie de passation des pouvoirs et le Conseil Municipal subséquent le dernier jour légal accordé par la loi après les élections... soit lundi 14 mars à 14 heures.

Philippe Masson nous a longuement expliqué, durant sa réunion publique pré-électorale, en quoi il ne voyait pas la nécessité de se rendre totalement disponible pour une commune telle que la nôtre. Il devra donc commencer son mandat en prenant une journée de congés... de même que tous les membres actifs de son futur Conseil Municipal, et ils sont nombreux !

Ou comment exercer son pouvoir de nuisance en toute légalité...

Il était une fois un maire qui se prenait pour un capitaine au long cours : seul maître à bord après Dieu ! Depuis toujours, il avait la certitude d’être né pour ça.

Hélas, il n’avait jamais navigué et commander un équipage n’est point chose innée pour qui n’a jamais mis le pied sur le pont d’un navire…

Mutinerie il y eut et le capitaine fut débarqué sans ménagement après avoir jeté moult cargaison par-dessus bord.

De capitaine, il avait l’ambition mais point l’âme, ni les états de service.

Furieux, il entreprit de couler avec lui ses matelots ingrats. Pour ce faire, il déterra un vieux film, adapté d’un roman, lui-même adapté d’un événement réel vieux de plus de deux siècles. Derechef, il rédigea à l’intention de la populace le compte-rendu de ses dix-neuf mois de mandature en se peignant sous les traits de l’infortuné William Bligh, débarqué du Bounty en 1789 par ses propres hommes d’équipage. Cette prose devait éclairer les foules sur les intentions réelles et les défauts rédhibitoires de ceux qui l’avaient trahi et voulaient prendre sa place sur le château arrière de son navire.

Hélas, trois fois hélas, le maire aspirant marin faisait fausse route… Car cet édifiant récit n’empêcha pas une large majorité d'électeurs de voter massivement pour les traîtres et leur meneur. Plus encore, la vingtaine de fautes (conjugaison, grammaire, orthographe, syntaxe, frappe, tout y passa) qui émaillaient ces quatre pages denses et insipides lui valurent d’être ouvertement moqué, raillé, ridiculisé. On se souviendra encore longtemps de « je tiens les rennes », répété à deux reprises !

Par ailleurs, il est à retenir que William Bligh fut abandonné en plein milieu du Pacifique sur une chaloupe de sept mètres non pontée avec les quelques hommes qui lui étaient restés fidèles. Malgré tout, sans carte ni boussole, avec une petite semaine de vivres seulement, il parvint à naviguer de mémoire pendant quarante-un jours à travers l’immense océan jusqu’à l’île de Kupang. Il faut dire aussi que Bligh avait déjà derrière lui, à 33 ans à peine, une longue carrière de marin, puisqu’il s’était embarqué comme mousse dès l’âge de sept ans !

Le film, l’histoire et la comparaison étaient donc bien mal appropriés à la situation…

Bien plus qu’à William Bligh, notre grand maire aurait dû opter plus modestement pour le personnage, tout aussi réel, d’Edward Smith, dont l’histoire a fait elle-aussi l’objet d’une adaptation au cinéma. Des erreurs de jugement, des contretemps fâcheux et des incidents de diverses natures le conduisirent en effet à l’un des naufrages les plus catastrophiques de toute la navigation moderne. Encore eut-il la suprême élégance d’y laisser la vie…

Le nom de son navire ? Le Titanic !

The Watcher

Post-Scriptum

Et à propos de la pléthore de citations plus ou moins bien choisies qui émaillent chacune des envolées de notre maire à la triste figure, en voici une qu’il devrait essayer de retenir : « La culture, c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale ! » (Jean Delacour ou peut-être Françoise Sagan).

En tout cas, il est très urgent pour lui de faire au minimum l’emplette d’un Larousse et d’un Bescherelle. On ne saurait aussi trop lui recommander de s’intéresser au contenu du Bled (du CE2 à la troisième).

Dessin : Le Stylo Féroce

Ci-dessous, la prose incomparable de notre futur ex-maire (clic pour voir les images en taille réelle) :

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La météo nous annonce, pour dimanche, une journée relativement clémente... espérons qu'elle le soit aussi dans les urnes !

Car le jour J est arrivé : nous voterons dimanche pour élire un nouveau maire... deux ans seulement après les précédentes élections muncipales ! Rappelons à tout hasard que l'actuel maire, Alexandre Bouvier, a dû faire face à une démission massive de sa majorité (12 conseillers) et, par le fait, se voit contraint de quitter la mairie. Nous ne reviendrons pas sur les nombreuses péripéties de ces derniers mois, nous les avons déjà abondamment détaillées.

Les électeurs auront, dimanche, le choix entre deux listes : "Villebarou d'abord", conduite par Jean-Claude Bordeau, maire de 2008 à 2014, avec deux des conseillers de l'opposition de l'actuelle mandature, Jean-Christophe Desprès et Gérard Lecomte ; et "Tous ensemble pour Villebarou", conduite par Philippe Masson, premier adjoint démissionnaire de l'actuelle mandature. Qui choisir ! Choix cornélien...

Mercredi 24 février, la liste "Villebarou d'abord" a exposé au public sa profession de foi : des promesses réalisables dans les quatre années à venir et que permettent d'exécuter les finances de la commune. Jean-Claude Bordeau, Jean-Christophe Desprès et Gérard Lecomte ont exposé leur plan d'action, clair, précis, argumenté et étayé. Ils ont également insisté sur l'importance de la disponibilité totale dont doit disposer un maire dans une commune telle que la nôtre, ainsi que sur les compétences des personnes dont il s'entoure pour mener à bien sa mission. Disponibilité dont jouit M. Bordeau à l'heure actuelle et compétences qui ne sont plus à prouver de la part des membres de sa liste, certains issus de la précédente mandature, d'autres, nouveaux, qui se sont illustrés au travers du réseau associatif de la commune. Une équipe soudée qui allie la jeunesse et l'expérience pour l'avenir de Villebarou. Pas de promesses pléthoriques, vagues ou irréalisables.

Jeudi 25 février, à son tour, M. Masson a présenté sa future équipe ainsi que ses projets.

Première remarque : contrairement à l'autre liste, menée par toute une équipe, M. Masson a monopolisé la majorité du temps de parole à developper "son" projet pour la commune, ne laissant à ses colistiers que l'espace congru de se présenter brièvement (sans préciser en quoi leurs compétences seront utiles à notre commune)... et au dernier d'entre eux de lui jeter des fleurs... Autocongratulation, autosatisfaction, autopromotion... nous en avons eu tous les ingrédients ! Comme en 2014 !

Deuxième remarque : M. Masson s'est acharné à exposer en détail tous les chantiers menés par son équipe au cours de ces deux dernières années... jusqu'à la pose du moindre lampadaire. Gros projet que voilà en effet. L'exécution des petits travaux de maintenance et d'entretien compte-t-elle parmi les gros projets ? La question mérite d'être posée...

Troisième remarque : M. Masson s'est à nouveau attaqué, comme l'actuel occupant du fauteuil municipal, à l'ancienne mandature. Sans entrer dans les détails, nous observons aussi qu'il l'accuse d'avoir négligé les travaux de voirie... oubliant (volontairement ?) au passage que le poste d'adjoint à la voirie a été occupé de 2008 à 2012 par Michel Couppé... son actuel colistier. On appréciera ce drôle d'humour...

Quatrième remarque : cette présentation était à l'image des tracts distribués aux habitants. Une belle enveloppe, beaucoup de promesses (pas trop précises), beaucoup de formules toutes faites et redondantes... bref, un joli paquet publicitaire. Avec quoi à l'intérieur ? Rien de bien consistant, finalement, comme l'a prouvé une question très précise posée par une personne du public à laquelle l'aspirant maire s'est bien gardé de répondre clairement ("les évaluations chiffrées, ça vient dans un second temps", "le calendrier d'exécution aussi", etc.).

Cinquième remarque : Agglopolys est le grand absent de cette présentation. Il nous semble cependant qu'il est un partenaire indispensable du bon fonctionnement de notre commune et des projets qu'elle peut mettre en oeuvre.

Enfin, grande question : la disponibilité. M. Masson est un homme actif, avec un métier très prenant. Visiblement, il ne voit pas en quoi la fonction de maire, dans une commune telle que la nôtre, exige une disponibilité totale du premier représentant municipal. Bien plus, il affirme que ce sont aux services municipaux de se charger de l'élaboration des dossiers, les élus n'étant là que pour donner "l'impulsion" aux projets. Certes. Mais si les services municipaux sont en effet compétents pour élaborer des dossiers et mettre en relation les intervenants nécessaires, en quoi le sont-ils lorsqu'il s'agit de trancher de manière efficace sur des questions pointues de voirie, de construction, d'aménagement, etc. etc. ? Il est bien plus important que les élus maîtrisent ces compétences-là et s'investissent afin que ces dossiers soient montés aussi solidement que possible.

Comment accorder la moindre confiance à cette équipe ? Bien sûr, ils affirment et prétendent, par la voix de M. Masson, que les événements de ces deux dernières années ne sont en rien leur faute (déjà entendu), que c'est celle d'Alexandre Bouvier (qui lui prétend que c'est la leur et celle de ses prédécesseurs), qu'ils sont soudés (on en a eu la démonstration pleine et entière !), qu'ils sont riches des compétences et de l'expérience acquises au cours de ces deux dernières années... C'est oublier un peu vite qu'ils ont porté Alexandre Bouvier pendant deux ans, qu'ils l'ont élu, qu'ils l'ont laissé faire sans lever le moindre petit doigt (ne rien dire, c'est consentir)... jusqu'à ce qu'il s'en prenne à son cercle le plus rapproché, sans que M. Masson ne bouge, avant d'être lui-même attaqué. Après quoi, ils l'ont massivement trahi... avec l'appui du double traître, qui vient de trahir deux maires successivement... Judas, le spécialiste de la voirie et des ronds-points pris à l'envers.

Une telle équipe est-elle vraiment capable de gérer au mieux notre commune ? En gros, on prend les mêmes et on recommence !

Réponse dimanche soir après 18 heures...

Il y a six mois :

A présent :

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EDIT : selon nos dernières informations, Alexandre Bouvier restera maire (au moins de titre) jusqu'aux prochaines élections. Donc continuera à toucher son indemnité de maire (de même que les deux adjoints qui n'ont pas démissionné) et pourra même présider la traditionnelle cérémonie des voeux en janvier. Sans oublier de préparer sa prochaine campagne, alimenter ses différentes pages FB (la sienne, celle de la mairie, celle du Festival Les Pieds dans le Do...) et... faire fructifier sa société de "conseil en affaires" (à titre personnel, je ne lui confierais même pas la gestion de mes papiers administratifs !).

Alexandre Bouvier est comme la renouée qui a envahi notre magnifique foirail : il s'incruste tant qu'il peut !

... le jour de gloire est arrivé !

Depuis deux mois que l'abcès macérait, il fallait bien que ça éclate !

Ça y est, c'est fait et c'est officiel : le Conseil Municipal et son chef suprême seront dissous !

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Communes/Villebarou/n/Contenus/Articles/2015/12/11/Demissions-en-bloc-le-conseil-municipal-tombe-2561463

Celui que nous pouvons désormais qualifier d'ex-maire de la commune aura l'insigne honneur d'avoir été le plus éphé-maire depuis au moins 1890 ! Si vous ne m'en croyez, n'hésitez pas à scruter, dimanche, lors du second tour des élections régionales, la liste des maires affichée au fond de la Salle du Conseil. Cette liste, qui commence en 1792, au bas de laquelle notre futur ex-premier citoyen de la commune n'avait pas craint, dès après les élections de 2014, d'ajouter sa propre personne, au stylo, et les dates : 2014-2020. Comme quoi, il ne faut jamais rien tenir pour acquis...

Notons qu'il aura fallu quand même deux mois (sans compter les dix-neuf qui ont précédé depuis les élections municiaples), à la majorité du Conseil pour se décider... deux mois pour en venir à la conclusion que le maire QU'ILS ONT ÉLU ne changerait pas de comportement et camperait sur ses positions. Notons aussi que ces démissions en cascade n'incluent pas TOUTE la majorité en dépit de l'unité proclamée dans un tract à la population et des textes lus au nom de tous lors des séances du Conseil. Unité de surface, apparemment, comme tout le reste...

Nous aurons donc droit à de nouvelles élections municipales d'ici quelques temps. Et espérons-le, à un nouveau départ avec des hommes et des femmes soucieux d'oeuvrer pour le bien commun et non pour leur intérêt personnel.

The Watcher

Nous vous annoncions, il y a quelques jours, que l'acte III de la tragico-comédie entourant les projets de destitution de notre auguste maire était en marche.

Nous avons eu la preuve tangible lundi soir, après dépôt à la nuit close de tracts dans nos boîtes à lettres, exposant à la populace endormie, stupéfaite ou indifférente les vilains tracas de la majorité du Conseil face à l'homme que ces mêmes conseillers ont eux-mêmes élu il y a un peu plus de dix-huit mois maintenant.

En gros, que dénoncent-ils ? Eh bien, ni plus ni moins ce que l'opposition dénonçait déjà pendant la campagne et au début de ce si peu brillant mandat ! Rumeurs, langage fleuri, harcèlement moral, procédures, langue de bois, incompétence, autorité contestable (pour ne pas dire plus), etc...

Tout ceux qui connaissaient vraiment Alexandre Bouvier avant mars 2014 étaient au fait des travers du personnage et les plus sensés et perspicaces des citoyens de la commune les avaient pressentis à travers sa propagande volontiers calomnieuse et absconse. Mais il a fallu près de 19 mois à la majorité pour en prendre conscience, alors que ces 22 personnes l'avaient côtoyé régulièrement durant les deux années précédant les élections. Aveuglement, entêtement, bêtise ? Allez savoir !

Nous n'entrerons pas dans les détails du texte de ce tract, dans la mesure où nous avons abondamment dénoncé les agissements et les propos de notre premier élu durant les mois passés. Nous ne nous focaliserons que sur le leitmotiv récurrent de cette (longue) prose : "nous avons demandé au maire de démissionner". Ce qu'il a refusé, déjà, à moult reprises. Ces vaillants élus, subitement éclairés par quelque révélation divine (ou plus probablement par la nécessité), n'ont toutefois pas compris que la solution la plus radicale pour défaire ce qu'ils ont fait était de poser eux-mêmes leurs démissions respectives sur le bureau de leur grand chef. C'est même l'unique solution pour s'en débarrasser... définitivement. Ou bien ils ne veulent pas comprendre. Ou bien ils ne veulent pas lâcher leur petit pouvoir personnel et les avantages qu'ils en retirent... 

Nous nous demandons, d'ailleurs, pourquoi ce tract à la population (d'autres qualifieraient une telle missive de propagande pré-électorale), dégoulinant de plaintes et de gémissements, dans la mesure où les électeurs n'y pourront mais... que dans le cas de nouvelles élections. Comptent-ils sur une révolte populaire ? Un soulèvement communal ? Une prise de la mairie ? Ou cherchent-ils eux-aussi à se faire passer pour de pauvres victimes de l'inique oppression municipale ?

Parions, en tout cas, qu'il y aura réponse du premier concerné d'ici peu et que lui aussi ne manquera pas de dénoncer tout ceux qui l'ont entouré et soutenu avant de s'en défier.

Pour terminer, la ou les personne (s) qui ont rédigé ce texte n'ont pas fait preuve de meilleures compétences que leur maire en matière de communication. En effet, il n'aurait pas été inutile d'en faire une relecture avant l'impression et la distribution, compte-tenu du nombre effarant de fautes d'orthographe, de néologismes, d'anglicismes, de constructions grammaticales, de ponctuation, etc. qui l'émaillent quasiment à chaque ligne. Ce n'est sûrement pas un premier prix d'expression française qui sera décerné à cette équipe !

Prochain Conseil Municipal : lundi 16 novembre à 20h30.

The Watcher