Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Oeil de l'Observateur
12 mai 2015

Décryptage

Souvenez-vous : en juillet 2013, nous avons tous découvert dans nos boîtes à lettres le document qui suit, émanant de l'Association Villebarou Demain et rédigé de la plume même (ou plutôt du clavier) du personnage qui occupe actuellement le fauteuil du maire.

VBU Demain-La Honte-20130711

Après lecture de cette prose aussi interminable qu'indigeste, vous vous êtes sûrement interrogés sur la signification précise de son contenu. Nous touchons là un point crucial : la précision n'est pas le point fort d'Alexandre B., beaucoup mieux versé dans l'art de la langue de bois et de l'enfumage à grande ou petite échelle.

Nous allons donc nous livrer à un essai de décryptage. Champollion peut dormir en paix pour l'éternité, les artifices d'Alexandre B. sont nettement moins complexes à percer que la langue des hiéroglyphes.

Extrait n°1 :

VBUDMEX1

Trois lignes ! Trois lignes d'une seule et même phrase pour dire quoi ? Pas grand-chose à part qu'il va balancer sans prendre de gants. Balancer quoi ? Nous le saurons un peu plus loin mais n'ayez crainte : rien qui vaille la peine de déclencher une troisième Guerre Mondiale.

Revenons à cet extrait. La volonté manifeste de son auteur est d'employer un langage soutenu, montrant qu'il manie en fin lettré notre langue française. Sauf que propagande et littérature sont deux domaines différents, surtout avec si peu à dire.

"nonobstant" : ah, ce mot vous intrigue ! Ça fait kitsch, ça fait classe, ça fait intello. Sauf que le terme est largement tombé en désuétude depuis le XVIIIe siècle (où il n'était guère employé dans le langage courant, qui plus est) et ne subsiste plus guère que dans le vocabulaire juridique (notaires, avocats, tribunaux...) et parfois administratif. Certainement pas en littérature, de quelque époque que ce soit, et encore moins dans des textes ou discours de campagne électorale. Combien de temps Alexandre B. a-t-il épluché son dictionnaire de synonymes pour en exhumer ce dinosaure linguistique, telle est la véritable question !

"réagir à chaud" : par rapport à quoi ? Il n'en dit rien. Y a-t-il eu un scandale dans la commune ? Non. Donc, le mystère reste entier. Quoi qu'il en soit, l'impulsivité est loin d'être une qualité, surtout pour le candidat à un siège d'élu. Cette logorrhée insipide en est la preuve même. Du rien, mais longtemps.

"Dieu sait combien..." etc. : certes, il ne s'agit que d'une expression répandue qui ne prétend à nul prosélytisme. Mais enfin ! Quelle maladresse de la glisser dans le préambule d'un discours à vocation électorale ! Dieu n'a rien à faire dans les affaires communales qui sont et restent purement laïques, comme l'ensemble de notre pays !

Continuons.

Extrait n°2 :

VBUDMEX2

Deuxième phrase : trois lignes également. Le rythme reste soutenu...

Que dit-il ici ? En gros, que la municipalité en place (la précédente, 2008-2014) claque en vanités les taxes et les impôts extorqués (!) aux citoyens qui se crèvent au travail pour un salaire de misère. Nous sommes ici dans le domaine de la démagogie pure. Pas un discours politique, à grande ou petite échelle, n'y échappe. C'est l'argument de base, celui qui va frapper de plein fouet les électeurs, qui va les atteindre sans détours en plein coeur : celui qui touche au porte-monnaie.

Que devrait-on dire alors de la méthode employée actuellement par le même Alexandre B., qui consiste à prendre un projet prêt-à-l'emploi, en l'occurrence la Maison des Jeunes, pour le refondre complètement sans consulter qui que ce soit tout en augmentant son coût initial de 65% ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais...

Extrait n°3 :

VBUDMEX3

Vous vous êtes interrogés sur le sens de cette troisième phrase interminable ? Vous n'êtes pas les seuls...

Précisions : le cheval, l'éolienne, la toue cabanée (voir post du 7 mai) ont été votés en Conseil Municipal. Rappelons que le Conseil est formé de 23 conseillers. Plus de la majorité, si ce n'est l'ensemble, des conseillers a voté "pour". Nous sommes loin de pratiques contestables.

Quant à la deuxième partie la phrase, régalez-vous : "n'est-ce pas là la preuve d'une vision sans précédent sur ce qu'on avait réellement besoin dans notre quotidien" ? Je vois d'ici le bond de tout professeur de français qui se respecte devant le barbarisme "une vision sur". Visiblement, Alexandre B., en tant qu'écrivain, ne tient pas longtemps la distance.

Enfin, le fond : le cheval était apprécié des enfants et rendait service aux familles en matière de transport scolaire pour les maternelles et les primaires. Il ne coûtait rien aux familles et contribuait à animer la commune. Par ailleurs, il aurait également pu rendre service aux personnes âgées qui souhaitaient se rendre au Centre Commercial. Dans ce domaine, le manque de vision ne vient pas de ceux qui sont visés par la virulence de Mister B.... L'éolienne, par ailleurs, a permis et permet de faire fonctionner les installations du Tennis-Club dans une démarche parfaitement respectueuse de l'environnement. Remarquons au passage que notre maire visionnaire n'a finalement pas jugé utile de s'en débarrasser, pas plus que des panneaux photo-voltaïques sur le toit de la Salle des Fêtes... Enfin, en ce qui concerne la toue cabanée, nous avons déjà tout dit à son sujet il y a quelques jours et ne reviendrons pas dessus. Là encore, pas de vision du dénonciateur, seulement de la calomnie et des approximations.

Extrait n°4:

VBUDMEX4

Gloups ! Voilà bien autre chose, ma bonne dame ! Mais qu'est-c'est-y que ce charabia !

De la langue de bois d'ébène, dans toute sa splendeur. Encore qu'elle n'ait rien d'admirable, loin s'en faut.

Le projet de moulin à l'ancienne consistait à rebâtir, à l'horizon 2018, le moulin qui a donné son nom à la Rue du Moulin, à Francillon, détruit par un incendie il y a fort longtemps. Un moulin à farine, en bois, du même style que celui de Maves. Tout comme la toue cabanée, il aurait permis de développer des activités pédagogiques avec les scolaires, de développer le patrimoine local villebaronnais, peut-être de créer une petite activité touristique et surtout de garder le lien avec le caractère rural de la commune qui tend, depuis une bonne vingtaine d'année, à s'amenuiser considérablement. Ce projet était à l'étude et loin de sa phase finale (s'il l'avait atteinte un jour).

Les moulins à l'ancienne, à eau ou à vent, renaissent un peu partout, restaurés, reconstruits, aménagés : production bio (moulin de Bracieux), musées (moulin de Rochechouart à Suèvres), jardins (moulin d'Echoiseau à Mazangé), gîtes et chambres d'hôtes, etc. Leur renaissance n'a rien d'utopique ou d'archaïque... ne serait-ce qu'afin que les enfants d'aujourd'hui comprennent que la farine, l'huile, la bière, etc. n'apparaissent pas ex nihilo dans les rayons des grandes surfaces. Plus de 1000 ans d'une industrie française florissante, détruite en quelques décennies par la concurrence des coopératives et de l'industrialisation, ne mérite-t-elle pas quelque attention, surtout de la part d'une commune qui avait autrefois son moulin ?

Extrait n°5 :

VBUDMEX5

Nous retiendons ici surtout le sens de l'exagération à peine exacerbé de Mister B. Et pourquoi pas, en effet, ressortir ces objets anciens, non pas pour revenir à une agriculture médiévale ou par souci environnemental, mais au moins à titre muséographique ? Faut-il laisser sombrer dans l'oubli ces méthodes du passé ?

Extrait n°6 :

VBUDMEX6

"antan" signifie littéralement "l'année dernière". Encore un mot bien mal utilisé...

Pour ouvrir les yeux et comprendre ce que les gens d'autrefois (et non pas d'antan) ont vécu, encore faut-il pouvoir appréhender ce monde-là. Mister B. n'est pas le seul à avoir des racines terriennes. Mais qu'en est-il des jeunes générations dans un pays où 5% seulement de la population active travaille dans le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche et activité minière) et qui ne représente plus que 2 % du PIB français (chiffres 2012) ?

Est-ce que nos ancêtres souhaiteraient réellement voir leur descendance actuelle oublier ce qu'ils ont souffert et réduire leur activité à de gros tracteurs épandant sur des dizaines d'hectares des produits dont la toxicité sanitaire n'est plus à démontrer ? Et les agriculteurs d'aujourd'hui ne souhaitent-ils pas que leur activité soit un peu mieux considérée et moins isolée ?

Par ailleurs, réduire l'activité de nos lointains ascendants à la seule fonction de nourrir la population est digne d'une méconnaissance de l'histoire sociale d'un niveau de 5e (et encore). Sans nier la pénibilité d'un labeur quotidien exténuant pour ceux qui nous ont précédés, la véritable raison de leur souffrance est que, malgré tout les efforts déployés, ils ne parvenaient pas à se nourrir correctement, l'essentiel de leur production étant destinée à être vendue ou taxée. Jusque dans une bonne moitié du XIXe siècle, l'alimentation quotidienne de ces gens se composait de soupe et de pain !

Une fois de plus, M. Bouvier utilise à ses propres fins des connaissances superficielles et surfaites qui ne reflètent aucune réalité, historique ou actuelle.

Extrait n°7 :

VBUDMEX7

Nous touchons là au paroxysme : un affront issu de la terre. Ce n'est évidemment pas ce que l'auteur voulait dire, mais c'est néanmoins ce qu'il a écrit !

Donc, Alexandre B. se targue de ses origines terriennes (il est issu d'une famille d'agriculteurs d'une petite commune de l'ancien canton de Selommes) pour légitimer ce qu'il vient de dire à propos du monde agricole. Toutefois, on se demande vraiment comment un homme, qui a passé son enfance et son adolescence dans une ferme, a pu éprouver le besoin de traîner jusque devant le tribunal l'une de ses voisines pour un coq qui chantait trop fort ou trop faux, jusqu'à la contraindre à tuer cette pauvre bête ? Les bruits de la campagne dérangeraient donc le fils d'agriculteur ?

Quant à la fin de cette nouvelle (longue, trop longue) phrase, elle stigmatise encore une fois l'ancienne municipalité en soulignant des défauts... qui n'en sont pas, mais sont bien ceux de l'accusateur ! Ignorance, outrance, exagérations, approximations... Qui en fait la preuve aujourd'hui ?

Extrait n°8 :

VBUDMEX8

Cette phrase démontre que tout accusateur voit toujours mieux la paille dans l'oeil de son voisin que la poutre dans le sien. Car si la ligne politique de l'ancienne mandature était "incohérente", qu'en est-il de la mandature actuelle ? Inexistante ? Un néant total ?

Quant aux preuves dont il parle... où sont-elles ? Toujours pas le moindre fait précis, seulement des désaccords sur les projets retenus et des approximations fumeuses dignes d'une conversation au café du coin.

Extrait n°9 :

VBUDMEX9

En une phrase (de quatre lignes ! prenez bien votre respiration avant de commencer !), trois sujets sensibles : la réforme des rythmes scolaires du primaire, la ZAC et les transports de l'Agglo. Encore une fois, beaucoup d'allégations mais aucune précision. Et pour cause !

Point par point, voici un bref résumé de ces trois sujets :

- Réforme des rythmes scolaires : l'ancienne municipalité a choisi d'adopter la réforme à la rentrée 2013, c'est-à-dire un an avant qu'elle ne soit obligatoire. Pour quelle raison ? Les communes qui faisaient ce choix anticipé bénéficiaient d'une subvention par enfant non négligeable qui permettait, entre autres choses, de diversifier les TAP. Or, Villebarou disposait des structures pour mettre en place la réforme. Dont acte. Malheureusement, les enseignants de maternelle et de primaire ont refusé le projet mis au point par la municipalité, préférant, eux, attendre un an de plus (et se passer des fameuses subventions). Finalement, la municipalité et les écoles ont trouvé un accord pour une application en septembre 2013, accord effectivement bancal... la faute à qui ?

- la ZAC : Mister B. se contente, une fois de plus, d'une phrase aussi lapidaire qu'évasive, en l'occurrence 'la méthode pour le moins irrespectueuse si ce n'est inquiétante utilisée pour exproprier des terres agricoles". Précisions ? Que nenni. Et pour cause ! Il paraît intéressant en effet de souligner, et chacun en prendra la mesure qui s'impose, que M. Bouvier a toujours confondu allègrement "expropriation" et "droit de préemption"... L'expropriation a concerné trois personnes, au terme d'une procédure parfaitement légale, la DUP (Déclaration d'Utilité Publique), par la Préfecture pour les personnes avec lesquelles la commune n'a pu trouver un accord sur le prix au mètre carré du terrain à acheter. En gros, la commune a fait des offres, mais aucune d'entre elles ne convenaient aux susdits propriétaires. Pour tous les autres, c'est un accord à l'amiable avec les propriétaires qui s'est mis en place.

Quelques données : il reste à Villebarou trois agriculteurs en exercice, dont un proche de la retraite. Deux autres, hors commune, exploitent différentes terres. La terre agricole ne vaut, à l'heure actuelle, plus grand chose, dans la mesure où, pour y faire autre chose que de l'agriculture, il faut d'abord la viabiliser, ce qui, bien sûr, suppose différentes démarches et dépenses pour l'acheteur. La commune a proposé un prix d'achat de 10 euros le mètre carré (Saint-Sulpice-de-Pommeray, à titre d'exemple, n'en propose que 8 euros). Il n'y a eu conflit qu'avec un seul agriculteur qui s'estimait lésé par le prix fixé et ne s'est satisfait d'aucune des propositions de la municipalité. En conséquence de quoi, le terrain lui a été quand même acheté au même prix que les autres.

Donc non, pas de méthodes contestables, irrespectueuses ou inquiétantes, mais des démarches parfaitement légales, de longues tractations et une conclusion dans le cadre défini par la loi.

- les transports d'Agglopolys : nous vous parlions dans un précédent post de la disparition des TUB pour Azalys et de la refonte totale des lignes et des horaires. Pour notre commune, ces changements n'ont pas été favorables à tous, en particulier aux élèves de Francillon, où résident M. Bouvier et sa famille, d'où son intérêt pour ce sujet. Gageons que s'il avait habité à Villebrême ou que son enfant n'était encore que de l'âge du primaire, Azalys n'aurait guère suscité son indignation (feinte).

Azalys, comme son nom l'indique, dépend d'Agglopolys qui, seul, a fixé lignes et horaires, sans consulter la municipalité et encore moins la population locale. La ligne de Francillon a été supprimée car fréquentée uniquement par les écoliers (du point de vue d'Agglopolys) et une ligne spécifique créée pour la seule période scolaire. Malgré tout, la municipalité de l'époque, au terme de longues négociations, a obtenu un aménagement des horaires : la rame de la ligne S18 passe 15 à 20 minutes plus tard le matin (au lieu de 7h00), Augustin-Thierry n'ouvrant ses portes qu'à 7h45. Chose que M. Bouvier s'est abstenu de mentionner par la suite. Ou bien attendait-il de la municipalité de contraindre Agglopolys à retransformer lignes et horaires à sa convenance ?

Extrait n°10 :

VBUDMEX90

Souvenons-nous que notre précédent maire, Jean-Claude Bordeau, était vice-président d'Agglopolys. Loin d'en être absent ou de remettre en cause les décisions de la communauté de communes, il usait de sa position pour obtenir de nombreuses subventions profitant à Villebarou et ses habitants, notamment en matière de développement durable (mais pas seulement).

Aujourd'hui, que sommes-nous à l'Agglo ? Rien ! Alexandre B. n'a pas obtenu le poste de son prédécesseur qu'il croyait acquis. Ce qui, dans une période où les subventions fondent comme neige au soleil, est extrêmement dommageable pour nous, Villebaronnais. Moins de subventions et plus personne pour en demander puisqu'il a supprimé le poste de DGS au sein des services municipaux et que la personne qui l'occupait a choisi de partir ailleurs où, espérons le pour elle, l'herbe sera plus verte.

Soulignons au passage le "hors" : confondre "hors" et "or"... comme diraient les ados, "ça craint" pour un élu qui se pique de vocabulaire soutenu !

Extrait n°11 :

VBUDM91

Une seule réflexion s'impose : qué ?...

Qui se pose en victime (sinon Alexandre B. lui-même) ? Quel résultat au bout d'un an de mandature ? Et qui s'exonère de ses responsabilités (et de ses engagements) sous de fallacieux prétextes ("c'est compliqué...") ? Qu'avons-nous vu lors de la réunion publique du mois de décembre ? De beaux organigrammes, beaucoup de blabla, aucun projet et une autosatisfaction écoeurante.

Extrait n°12 :

VBUDMEX92

Bouvier, la honte, certes !

Extrait n°13 :

VBUDMEX93

Cette phrase absconse démontre une fois de plus qu'Alexandre B. n'a pas la moindre idée de ce qu'il raconte et se contente de mettre des mots bout à bout sans se soucier de leur signification.

Extrait n°14 :

VBUDMEX94

Si quelques ricanements ont résonné lorsque l'ancienne municipalité a pris certaines de ses orientations, ils n'ont pas duré. Villebarou devenait un modèle. A titre exemple, c'était, avec Cheverny, la première commune du Loir-et-Cher à avoir signé la charte Zéro Pesticide, train dans lequel sont montées de nombreuses autres municipalités depuis, à commencer par Blois. Le cheval aussi a suscité d'autres mouvements du même genre. C'est aujourd'hui que Villebarou subit sa plus grosse déconsidération en revenant à revers du sens de la marche.

Extrait n°15 :

VBUDMEX95

Surtout aujourd'hui... Des projets sabordés ou vidés de leur substance, un maire méprisé par une grande majorité des élus locaux (quelle que soit la tendance politique), une commune qui n'existe plus, une dissidence grandissante au sein même de la majorité du Conseil Municipal... Voilà la situation actuelle !

Extrait n°16 :

VBUDMEX96

Et Alexandre B. enfonce le clou en citant pas moins que le Général lui-même. Se sentirait-il donc l'âme d'un homme supérieur ? Ce qui est certain, c'est qu'il n'a ni l'étoffe d'un De Gaulle... ni celle d'un meneur d'hommes !

 

                        The Watcher

Publicité
Publicité
Commentaires
L'Oeil de l'Observateur
Publicité
Pourquoi ?

Parce qu'il n'y a pas de fatalité.

Parce que l'action est préférable à la résignation.

Contributions et commentaires : loeildelobservateur@hotmail.com
(Les commentaires du blog, pour des raisons évidentes, seront modérés)

103524026_o


Visiteurs
Depuis la création 10 624
Newsletter
Archives
Publicité