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L'Oeil de l'Observateur
25 mai 2015

Mensonges, rumeurs et diffamations...

Poursuivons nos petits exercices de décryptage à travers le document suivant, émanant toujours du blog de l'Association Villebarou Demain :

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Il était question des devises de notre république, du droit à la liberté d'expression et à la contradiction...

Reprenons donc.

M. Bouvier, afin de dénoncer des pratiques qui se déroulaient, soi-disant, au sein du Conseil Municipal (le précédent), avait extrait de la Convention Universelle des Droits de l'Homme l'article 19 relatif à la liberté d'expression. Cet article stipule que tout individu a le droit fondamental d'exprimer ses opinions sans être inquiété par quiconque.

Interrogeons-nous donc sur l'application que M. Bouvier a fait de cet article au sein de son propre Conseil. Si l'opposition a le droit d'exprimer ses réserves au cours des séances du susdit Conseil, il lui a été cependant refusé le local qu'elle réclamait pour se réunir et tenir des permanences avec ses partisans. Elle n'a non plus aucun espace d'expression dans le Bulletin Municipal (qui semble lui aussi mort et enterré, le dernier datant tout de même de juin 2014), pas plus que sur le site de la mairie... contrairement à ce qui se passe dans d'autres communes, à commencer par Blois.

Bien plus, les membres de l'opposition ont fait l'objet de diverses procédures (lettres recommandées, mises en demeure, convocations à la gendarmerie, plaintes...) sous des prétextes divers (haies mal taillées, ciment dans un caniveau, etc. etc.). Ce ne sont pas les seuls d'ailleurs. L'ancien maire, la fille de l'une des conseillères de l'opposition et diverses personnes liées de près ou de loin avec l'ancien Conseil ont fait l'objet des mêmes mesures vexatoires, ayant eu l'outrecuidance, aux yeux de notre maire suprême, de proclamer tout haut ce qu'ils pensaient tout bas.

Ces mesures antidémocratiques ne s'arrêtent pas là. Depuis le 18 mai, lors des séances du Conseil, le temps de parole au public, qui consistait à laisser le public présent poser ses questions en fin de séance, a été supprimé. Au lieu de quoi, les conseillers de la majorité se déplacent dans le public pour écouter chacun au cas par cas, dans la cacophonie qu'on imagine. Cette façon de procéder, conforme à ce qui s'est déroulé durant la campagne municipale, a pour conséquence que les questions ne sont entendues que par quelques uns au lieu d'être entendues par tous... et l'opposition n'en a plus connaissance. Voilà la "transparence" et la "démocratie participative" selon Alexandre Bouvier !

Mieux encore, ces pratiques dignes de régimes dont on ne citera pas le nom mais qui n'ont rien de démocratique concernent à présent plusieurs conseillers de la majorité qui ont commis le crime de lèse-majesté suivant : contredire leur maire et contester certaines de ses décisions. En somme, la liberté d'opinion et d'expression que s'arrogeait Alexandre Bouvier dans le texte ci-dessus ne s'appliquait qu'à lui... mais pas à ceux qui ont l'audace de le contrecarrer.

Parlons également des comptes-rendus du Conseil qui, certes, sont affichés, conformément à la loi, sur les panneaux de la mairie et font également l'objet d'une publication, des plus télégraphiques, dans la Nouvelle République dans les jours suivant les séances. La transparence voudrait qu'ils soient publiés également sur le site de la mairie... mais les auteurs des posts préfèrent soit y régler leurs comptes avec les assos, soit y diffuser les affiches concernant les manifestations locales. Si le précédent site n'était pas des plus modernes, ni particulièrement aisé à utiliser, le nouveau est devenu un vrai fourre-tout invraisemblable où une sus scrofa domesticus femelle, ou autrement dit une truie, aurait bien du mal à y retrouver ses petits.

En ce qui concerne le témoignage dans le pavé jaune, Alexandre Bouvier avait, pour protéger son témoin, volontairement rendu son témoignage anonyme. Sauf qu'il n'est nullement nécessaire d'être bien grand clerc pour deviner de qui il s'agit, en l'occurrence Michel Couppé, ancien adjoint du précédent Conseil, chargé notamment des finances et des dossiers de voiries (pour lesquels il n'a pas fait grand-chose durant ses cinq années de mandat ; il en a même perdu la mémoire et les documents, amnésie quand tu nous tiens !).

Etait-il réellement reproché à Michel Couppé de discuter à la sortie de la messe dominicale avec Alexandre Bouvier ? Bien sûr que non. Ce qui lui a été reproché est de lui avoir transmis des dossiers municipaux sur divers sujets ce qui, dans une entreprise classique, serait considéré comme une très grave faute professionnelle (faute dont on ne peut charger un conseiller municipal). En cinq ans, Michel Couppé a fait l'objet de trois avertissements pour des faits similaires. L'ancien maire devait-il donc laisser faire ? Bien sûr que non. La liberté d'expression est une chose et Michel Couppé n'a pas été sanctionné pour son esprit de contradiction. Mais la trahison en est une autre et là-dessus nul ne peut indéfiniment fermer les yeux. Au terme de quoi, le récidiviste a perdu son poste d'adjoint... mais pas sa place de conseiller.

Une fois encore, Alexandre Bouvier utilise des éléments en déformant les faits à seule fin de salir son prédécesseur. Prédécesseur que certains surnommaient Poutine... A voir ce qui se passe aujourd'hui à la tête de notre commune, on a bien envie d'attribuer à Alexandre Bouvier le nom d'un dirigeant asiatique régnant d'une main de fer sur un petit pays enclavé entre la Corée du Sud et la Chine...

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Commentaires
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Qu'un seul mot. BRAVO
L'Oeil de l'Observateur
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Pourquoi ?

Parce qu'il n'y a pas de fatalité.

Parce que l'action est préférable à la résignation.

Contributions et commentaires : loeildelobservateur@hotmail.com
(Les commentaires du blog, pour des raisons évidentes, seront modérés)

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