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L'Oeil de l'Observateur
13 octobre 2015

En pleine tempête

Dès son élection, le 23 mars 2014, notre Grand Élu (The Chosen One) estimait, avec sa modestie caractéristique, qu'il était, ne craignons pas de le citer, "vraiment fait pour ça".

Cependant, dès la première réunion du Conseil Municipal, en mai 2014, des graines de discorde ont commencé à germer, non seulement dans les rangs de l'opposition et de ses soutiens, mais également parmi les membres de la majorité.

Depuis le printemps dernier, et les événements liés aux démêlés avec le club de pétanque, la grogne est montée également parmi les associations, les employés des services municipaux, les habitants de la commune...

Le premier acte de cette colère rentrée s'est joué hier soir, lors d'un Conseil Municipal flash éclair (5 minutes !). C'est-à-dire qu'après avoir harcelé les membres de l'opposition à grand renfort de lettres recommandées, de mises en demeure et de plaintes à la gendarmerie, notre Maire Suprême s'est ensuite attaqué à certains membres de sa propre majorité, puis à sa garde rapprochée..En somme, convaincu de son pouvoir absolu, de son impunité totale et dans un mouvement d'autodestruction aveugle, il n'a pas hésité à scier joyeusement la branche sur laquelle il était assis.

Les maires de France disposent certes d'un siège dont il est compliqué de les éjecter... mais ils restent des citoyens parmi les autres, soumis à l'approbation de leurs semblables.

Lors de l'ouverture de la séance du Conseil d'hier soir, les 18 conseillers de la majorité sont donc restés debout, tandis que l'adjointe aux sports, Christelle Jeulin, lisait au nom de tous un texte dont voici un résumé lapidaire : "où vous démissionnez, où nous démissionnons". Monsieur le Maire, imperturbable durant tout cette lecture et face aux accusations - justifiées - dont il faisait l'objet, a ensuite demandé, comme si de rien n'était, si des conseillers (de sa majorité) souhaitaient procéder au vote des résolutions à l'ordre du jour. Les 18 conseillers de la majorité ont alors quitté la salle tandis que le public présent, très nombreux, s'épandait en vigoureux applaudissements. Le quorum n'étant plus atteint, le Conseil a été clos et reporté à une date ultérieure.

Que pensez-vous donc que notre Élu ait fait ensuite ? Eh bien, toujours aussi détendu et presque souriant, il s'est entretenu tranquillement avec son adjointe aux sports avant de venir discuter, tout aussi paisiblement, avec plusieurs personnes du public. Pire encore, les conseillers de la majorité semblaient bien plus bouleversés que lui, à en juger par leurs expressions funèbres.

Un personnage véritablement confondant d'impassibilité !

 

Que va-t-il se passer à présent, me direz-vous !

Eh bien, nous en restons à un statu quo. Le maire est toujours maire et ne semble pas disposé à accéder à la requête de ses conseillers (démissionner). Ceux-ci sont toujous conseillers tant qu'ils n'ont pas présentés leurs démissions respectives.

S'ils ont un tant soit peu de courage et souhaitent vraiment que les choses changent dans le bon sens au sommet de la commune, ils oublieront leurs petits intérêts personnels liés à la fonction qu'ils occupent au sein du Conseil pour présenter leur susdite démission collective. S'ils ont du courage... Dans ce cas-là, Alexandre Bouvier sera automatiquement éjecté de son fauteuil et de nouvelles élections seront organisées. S'ils ont du courage...

S'ils n'en ont pas, la situation va s'enliser, la préfecture s'en mêler (ce qui a déjà commencé, d'ailleurs), et les procédures durer de longs mois... la commune sombrer encore un peu plus... et sans résultat assuré au bout.

Bref, une bataille a été gagnée, mais pas encore la victoire finale !

Faisons remarquer, tout de même, qu'il a fallu deux longues années à Alexandre Bouvier pour laminer méthodiquement, par la calomnie, la rumeur et l'injure la précédente municipalité qui, sans être exempte de certains défauts (qui n'en a pas !), avait tout de même mené à bien les projets entrepris par ses prédécesseurs tout en exécutant les siens, de projets.

Il lui a fallu 18 mois, c'est-à-dire moins, pour faire preuve aux yeux de tous de son incompétence, de sa volonté de détruire tout ou quasiment de ce qui avait été engagé, de nuire non seulement à ses opposants, mais également aux associations, aux bénévoles qui oeuvrent en silence pour la commune, aux habitants qu'il sait ne lui pas être favorables, à ses propres partisans !... en résumé, une démonstration flagrante du sombre personnage qu'il dissimule derrière ses discours dithyrambiques, boursouflés de prétention, de mots ronflants et plus creux que des verres de lampe. Un abyssal trou noir qui n'attire que pour mieux broyer sans jamais rien en ressortir. 18 mois pour que son entourage prenne la mesure de cet individu et se décide à agir. 18 mois durant lesquels la commune n'a cessé de péricliter et de sombrer dans les oubliettes de la Communauté d'Agglomération d'Agglopolys. 18 mois pour faire l'unanimité contre lui de la part d'un grand nombre d'élus locaux, portant ainsi le discrédit sur Villebarou. 18 mois de néant et d'anéantissement total.

A suivre, donc, pour le meilleur, espérons-le !20151013104610_00001

The Watcher

 

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Commentaires
L'Oeil de l'Observateur
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Pourquoi ?

Parce qu'il n'y a pas de fatalité.

Parce que l'action est préférable à la résignation.

Contributions et commentaires : loeildelobservateur@hotmail.com
(Les commentaires du blog, pour des raisons évidentes, seront modérés)

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